L’Impact de l’Industrie Textile sur l'Environnement en 10 Chiffres

L’Impact de l’Industrie Textile sur l'Environnement en 10 Chiffres

Quel est l’impact de la fabrication de vêtements sur l’environnement ? Pour le comprendre, il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un vêtement, de sa fabrication à sa fin de vie. Et ce sont tous les procédés et toutes les étapes de production et procédés qui ont de lourdes conséquences sur notre environnement !

Petit tour d’horizon avec 10 chiffres marquants sur les effets environnementaux néfastes de l’industrie textile et de la mode en 2024.

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2ème industrie la plus polluante au monde

L’industrie textile occupe la deuxième place du podium des industries polluantes après le pétrole. Ce secteur génère 1,2 milliards de tonnes de C02 par an, davantage que le C02 émis par les transports maritimes et aériens réunis ! Cela représente 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

3ème consommateur d’eau dans le monde après le blé et le riz

L’eau est utilisée dans de nombreuses étapes de fabrication des vêtements : élevage et culture (notamment celle du coton très gourmande en eau), filature, teinture et traitement, mais également pour l’entretien du vêtement déjà acheté (12% de la consommation d’eau d’un vêtement est réalisée post-achat !). 4% de l’eau potable disponible dans le monde est utilisée pour fabriquer des vêtements.

La mer d’Aral est un exemple visible des conséquences environnementales de l’industrie de la mode. Elle a perdu 75% de sa surface en 50 ans seulement après le détournement de ses affluents pour irriguer des champs de coton, tuant ainsi une grande partie des formes de vie présentes.

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70 douches pour fabriquer un T-shirt

Vous avez bien lu, c’est 2720 litres d’eau douce qui sont nécessaires pour produire un T-shirt en coton de 250 grammes. Pour un seul et unique T-shirt ! Et notons que ce sont 7500 litres d’eau qui sont utilisés pour produire un jean, soit la quantité d’eau bue par un être humain pendant 7 ans, ou encore l’équivalent de 285 douches. De quoi réfléchir...

63% des fibres utilisées dans le monde sont issues de la chimie

Ce sont des fibres synthétiques tels que le polyester, le nylon et l’élasthanne (toutes produites à partir de pétrole) ou à base de bois transformé chimiquement comme le bambou, la viscose ou le tencel. La production de fibres synthétiques est à l’origine de 40 millions de tonnes de CO2.

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¼ de la production mondiale de fibres provient du coton

Cela n’est pas sans conséquences sur l’environnement. Sa culture exige à la fois d’importantes quantités d’eau (vous vous souvenez de notre T-shirt en coton ?) et une forte dose de pesticides. L’industrie textile, à travers sa culture du coton, utilise également beaucoup d’engrais : 4% des fertilisants à l’azote et au phosphore dans le monde.

L’industrie textile, responsable de 20% de la pollution des eaux mondiales

De nombreux éléments entrant dans la fabrication des vêtements jouent un rôle non négligeable dans la pollution de nos eaux : pesticides et insecticides pour les cultures du coton, solvants chlorés, pigments pour les teintures… Ces produits chimiques, aujourd’hui utilisés massivement dans l’industrie de la mode, ont un impact nocif sur l’environnement (mais également sur les êtres humains). Ce sont des substances toxiques qui sont rejetées dans les eaux usées vers les nappes phréatiques ou rivières, nuisant ainsi à la biodiversité.

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500 000 tonnes de microplastiques sont relâchées dans l’océan

500 000 tonnes de microplastiques sont relâchées dans l’océan à cause de l’entretien des vêtements synthétiques, ce qui représente 50 milliards de bouteilles plastiques. Ces microparticules de plastique ne sont pas dégradées dans les stations d’épuration et sont rejetées dans les océans. Il s’agit de la principale source de pollution des océans devant les sacs plastiques.

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1,5 fois le tour de la planète

C’est la distance parcourue par un jean du champ de coton à son magasin de vente, soit 65 000 kilomètres. Les vêtements sont pour la plupart produits à l’autre bout du monde, dans certains pays d’Asie. Quoi de mieux que l’avion, moyen de transport le plus rapide, mais également grand émetteur de gaz à effet de serre responsable du changement climatique, pour garder le rythme effréné de la surproduction et de la surconsommation textile ? Pour de nombreuses marques, il est en effet moins cher de payer le carburant pour le transport des vêtements que de les faire fabriquer localement.

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Plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde chaque année

Cette production a doublé entre 2000 et 2014 notamment du fait de à la mondialisation et de la multiplication des échanges commerciaux. C’est 60% de vêtements achetés aujourd'hui en 2024 en plus qu’il y a 15 ans et qui sont de plus conservés moitié moins longtemps.

2,1 milliards de tonnes de déchets textiles sont produits dans le monde

En Europe, 4 milliards de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. 20 % des vêtements sont recyclés et 80% rejoignent les décharges ou sont incinérés. La mode et la surconsommation poussent à renouveler sa garde-robe sans cesse, sans considérer ses besoins réels en vêtements. Ainsi, c’est 70% de notre garde-robe qui ne sera pas portée et nos vêtements seront utilisés en moyenne 7 à 10 fois !

Les consommateurs ne sont pas les seuls responsables de ce gaspillage vestimentaire : les marques de “fast fashion” sont également contraintes de jeter leur propre production parfois ou recourent à l’incinération d’invendus pour éviter des coûts de stockage.

Autre information alarmante : une benne à vêtements est jetée chaque seconde dans le monde.

Sources :

Cécile Durteste

Cécile Durteste

Rédactrice

Suite à des études en Ressources Humaines, Cécile a choisi d'orienter sa carrière de manière à contribuer au développement de projets à fort impact. Sensibilisée à l'Economie Sociale et Solidaire à travers ses expériences dans différentes entreprises sociales, elle a développé un fort intérêt pour les acteurs de cet écosystème ainsi que pour les enjeux sociaux et environnementaux actuels.

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